Le built-in any, vous aussi vous allez aimer les sucettes à l’any ….

J’ai mis quelques temps à le découvrir ce built-in, pour l’oublier presque aussi vite. Je l’ai redécouvert au détour d’une conversation python au boulot.

A quoi sert-il donc ? En fait ‘à rien’, simplement à alléger l’écriture (niveau perf, je ne sais pas si cela change quelque chose, ça par contre)

any prend un seul paramêtre, un iterable et renvoie True dés que l’un des iterables est vrai. Si je cite la doc python, any est équivalent à une fonction définie comme suit :

def any(iterable):
    for element in iterable:
        if element:
            return True
    return False

un petit exemple sur une recherche de sous-chaine dans des chaines :

avant :

for word in list_words:
    if word.find(substring) != -1:
        return True
return False

après :

return any ( word.find(substring) != -1 for word in list_words )

C’est plus léger, tout le monde sera d’accord avec moi …

Et puis, vu qu’on y est, il existe aussi le built-ins all qui prend lui aussi un itérable en paramètre et renvoie True si tout les éléments de l’itérable sont True.
(note de bas de billet : oui je sais, mes titres de billets sont toujours aussi … mais j’assume)

Les erreurs 404 et 500 en django.

Les erreurs 404 et les erreur 500 sont les deux erreurs les plus courantes sur le web. Quand on est pas en mode debug (vu que là c’est le mode debug qui gére le tout, avec une jolie traceback pour l’erreur 500), il faut s’occuper de l’affichage des dites pages.

Et par défaut, il n’y a pas de templates pour les deux erreurs. Même pas un petit template tout vide. Non rien. Ce qui fait que lorsqu’on génère une 404, comme django ne trouve pas le template, boum on se prend une 500 dans les dents, qui elle même râle parce qu’elle ne trouve pas son template.

Template 404 et 500

Les templates doivent se nommer, fort intelligemment 404.html et 500.html. Ces deux fichiers de templates doivent se trouver, c’est important, à la racine de votre répertoire contenant les templates.

Spécificités de la 404

il sera passé une variable à votre template 404 , request_path , qui contiendra l’URL qui a généré la 404. Vos contextes processors seront également appelés et donc vous pourrez les utiliser dans votre template.

Spécificités de la 500

Il n’est rien passé au template 500, histoire de ne pas, potentiellement, aggraver les problèmes, pas une seule variable.

Les handlers

Il est possible que redéfinir des templates ne vous suffisent pas. C’est peut-être fort improbable, mais possible. Ce cas là a été prévu. Il vous suffit de définir vos views spécifique et de enregistrer dans les deux handlers qui vont bien à savoir handler404 et handler500.

Vous voilà maintenant paré. Amusez vous bien avec vos templates persos de page d’erreur.

XMPP, cas d’utilisation et perspectives.

Parmi les commentaires rattachés à mon premier post parlant d’XMPP, il y en a eu un me demandant de présenter des exemples d’utilisation d’XMPP par un programme python. J’avais promis de le faire. Avec un certain délais, pour ne pas dire un délai certain, je vais essayer de répondre à cette demande en la généralisant. A savoir : à quoi ça peut servir xmpp pour un programme. Et comme je suis bavard, je finirais en me déguisant en madame soleil et en donnant mon avis sur le futur de l’utilisation d’XMPP.

XMPP, oui mais on peut faire quoi avec ?

La première chose à savoir pour répondre à cette question, c’est que le protocole XMPP c’est bien bien plus qu’un protocole de messagerie instantanée.

La discussion vocal est sensée être gérée (je dis sensée parce qu’à ma connaissance le support de cette fonctionnalité est assez ‘en mode alpha). L’envoi de fichier également, mais c’est un classique de l’IM ça.

Ce que l’on sait moins c’est qu’un mécanisme de publication très complet est gérée (PubSub) qui permet à des auteurs de publier du contenu et d’en limiter l’accès et à des lecteurs de lire le dit contenu. Et comme on est sur un fonctionnement intelligent (et connecté) il n’y a pas besoin de faire comme avec le RSS, c’est à dire d’avoir des lecteurs qui se connectent toutes les N minutes pour voir si il y a un nouvel article à lire. Là non, les lecteurs se connectent au serveur XMPP qui les notifiera du fait qu’un nouvel article est lisible, quand cela sera le cas.

Il existe également des mécanismes de data form, pour envoyer des ‘formulaires’ (comme des formulaires web quoi) entre deux points xmpp.

Plusieurs mécanismes de lancement de commande, que ce soit par xml-rpc ou avec une XEP (les XEP sont un peu les RFC du XMPP) qui spécifie comment un noeud XMPP peut demander à un autre nœud de lancer une commande et comment cet autre noeud peut ensuite renvoyer le résultat.

Et c’est loin d’être tout, il en existe tout plein d’autre de XEP, si la liste vous intéresse vous la trouverez ici : http://xmpp.org/extensions/

Ok, mais pour faire quoi au final ?

Parce qu’avoir un protocole qui fait plein de choses, c’est bien. Savoir quoi en faire, c’est mieux. Bon là évidemment vous n’êtes limités que par votre imagination, après tout, je ne vais pas pouvoir vous faire la liste exhaustive de toute les choses que vous pouvez faire avec XMPP.

Mais, parce que je suis gentil, je vais vous donner quelques exemples.

Le plus facile, c’est bien entendu, lorsqu’on développe un programme qui intègre de la messagerie instantanée. Plutôt que de perdre du temps à réinventer la roue, autant utiliser un truc qui est éprouvé. (je me répète peut être, mais comme exemple parfait on peut citer Eve Online qui utiliser xmpp pour le chat intra jeux).

C’est loin d’être la seule utilisation possible. Personnellement, je l’utiliserais dans tout les mécanismes de communication client / serveur qui n’ont pas un besoin ultime de non latence. Il est certains qu’envoyer les déplacements des joueurs par XMPP, dans un fps ne serait pas une excellente idée. Mais dans tout ce qui se rapproche à un jeux de stratégie, gestion, jeux de rôle en tour par tour. Op, du xmpp. (par exemple imaginons la version informatique du jeux ‘Les colons de Catane‘, c’est en XMPP sinon rien, de même pour tout les jeux web qui fleurissent aujourd’hui, une version non web serait à faire en xmpp).

La je parle de jeux, mais ça pourrait s’appliquer à bien d’autre domaine. Communication entre un programme opérateur et les automates qu’il contrôle par exemple. (imaginons un truc simple, un logiciel qui doit contrôler des automates qui sont chargés de fermer / ouvrir des vannes et qui peuvent donner leur statuts courant, où alors des daemons systèmes qui logueraient leur activités à travers du XMPP).

On peut (et on devrait) utiliser le XMPP à chaque fois que l’on se retrouve devant un mécanisme de publication / consultation de contenu. (comment ça je parle du web classique ? Mais pas du t… si en fait si).

Le futur et les perspectives du XMPP

Je vous le dis, et vous pouvez me croire, on aura jamais besoin de plus de 640Ko de mémoi… Mais qu’est ce que je dis moi là?

Le futur du XMPP. J’espère qu’il sera radieux. J’espère que ce protocole (utilisé massivement par google d’ailleurs) se développera et remplacera peu à peu les choses sous optimales que l’on fait au jour d’aujourd’hui.

Je trouve par exemple, complétement hallucinant tout le mécanisme de rss aujourd’hui. Avec les problèmes qu’impliquent le fait de consommer des ressources pour rien dans 80 % du temps (à savoir quand votre client RSS va vérifier que non, il n’y a vraiment pas de nouvel article à lire sur les 343 flux rss que vous suivez).

J’espère vraiment le développement futur d’une sorte d’XMPP-Web, avec des navigateurs xmpp qui se connectent sur des sites web xmpp. Des sites XMPP qui mixeront alors d’une façon complétement naturelle de la gestion de contenus, de la discussion entre lecteurs (sans devoir passer par des rajouts en js pour gérer un chat sur la page web..) , des parties du sites ludiques, etc etc ..

Si j’ai un espoir, c’est vraiment celui-là. Un glissement du HTTP-Web au XMPP-web, même si cela doit passer au départ par des plugins pour que les navigateurs HTTP puisse browser des sites XMPP.

Django registration, et avoir des users devient facile.

Tout d’abord, mes plus plates excuses à vous tous, fidèles lecteurs de mon petit espace qui attendiez avec d’abord joie, puis impatience, puis tristesse et désespoir, le billet de la django app du mois de septembre.

Alors oui, nous sommes le premier octobre et le billet de la django app de septembre n’a pas encore été posté. Oui, c’est une honte de lancer ainsi une si bonne idée et de ne pas suivre le principe même de la bonne idée de le deuxième mois. Oui, je reconnais tout cela. Mais votre honneur, je plaide coupa.. pardon innocent.

Ce n’est pas de ma faute si je n’ai pas écrit ce billet. Mon chien (comment ça je n’ai pas de chien?) a mangé mes devoi.. pardon mon cable réseau. Et puis c’est sans parler du débarquement des ET, qui a eu lieu dans mon jardin (comment ça y a pas de jardin dans mon appart?) et qui a ruiné ma pelouse.

Bon, trêve de bêtises. En fait il y a deux raisons à ce retard sur le deuxième billet djangoapp du mois (et aussi sur mon relatif silence sur ce blog). Deux raisons très simples :

  • Une grosse période bien chaude au boulot, avec suffisamment de boulot pour y bosser soir et week-end.
  • Le fait que la troisième occurrence du SPLLOS (le salon professionnel des logiciels libres qui aura lieu à marseille, le 13 octobre) se rapproche à grand pas (ben oui le 13 octobre) et qu’en temps que président de l’association qui l’organise (Libertis, l’association des boites qui font du libre en PACA), j’ai pas mal de truc à gérer (d’ailleurs je profite de ce billet, même si ils ne le liront jamais, pour remercier plus qu’un peu les membres de l’asso qui bossent aussi sur ce sujet, heureusement qu’on est à plusieurs sur le truc, sinon … )

Et, comme les deux points que je cite au dessus sont toujours d’actualité, le billet du mois de septembre (mais oui on est encore, presque, en septembre) sera un billet court, sur une app que beaucoup doivent connaître mais qui à l’avantage d’être suffisament petite pour être tester avec peu de temps  : J’ai nommé django-registration. Qui sert à la registration des users (désolé ça fait depuis le début du billet que je voulais le faire cet anglicisme).

1- A quoi ça sert , où on le trouve, comment on l’installe ?

1.1 Le pourquoi du comment

Utiliser django-registration c’est bien parce que cela permet de ne pas réinventer la roue et donc de ne pas perdre du temps à développer un système d’enregistrement/activation/ utilisateurs.

1.2 Où on la trouve ?

Sur bitbucket, il y a un repo avec un wiki bien sympa , ici : http://bitbucket.org/ubernostrum/django-registration/

1.3 Comment on l’installe ?

Il y a trois manière pour l’installer, par easy_install , par pypi ou avec les bonnes vieilles sources (hg cloneeeee) et un python manage setup.py.
Personnellement j’ai une préférence pour la troisième méthode, la doc étant incluses dans les sources, je trouve ça plus facile d’avoir les sources du truc que je met à jour de temps en temps.

2- Mais ça fait quoi django-registration, pour de vrai ?

Django registration met un place un système complet d’enregistrement des users.

A savoir, vous avez la vue qui gère le fait qu’un user veut s’inscrire et va remplir un joli petit formulaire.

Une fois le formulaire submit, django va créer un compte user inactif et envoyer un mail qui contiendra une clé d’activation. L’utilisateur qui vient de submit sa demande d’enregistrement verra alors ensuite apparaître une jolie page lui disant d’aller vérifier ses mails et d’activer son compte.

Truc sympa, l’app gére le fait d’interdire certains provider d’emails jetable ou l’interdiction de créer un compte avec un email déjà utilisé.

Cerise sur le gâteau, il y a même un petit script (qui utilise les commandes django) qui permettra de supprimer les comptes qui n’ont pas été activés et qui sont considérés comme expirés.

2.1 Et la localisation ?

Elle y est, dans tout plein de langues (y compris le français, bien entendu)

3- La doc ?

Bien fournie, très précise et claire, il n’y a vraiment rien à redire.

Une fois qu’on a installé l’app, on a plus rien à faire alors ?

Ben en fait si, parce qu’il n’y a aucun template de fournis, même pas à titre d’exemple. Il faut donc ‘tous’ les faire, mais c’est assez rapide. Et puis là aussi, la doc est vraiment bien faite et détaille précisément chaque variable du contexte de chaque view. Faire les templates n’est donc pas vraiment difficile.

4- En conclusion

Installez la et utilisez la.

Des blocks dans des blocks dans des blocks , dans des …

Tout ceux qui font du django, ont, un jour, utilisés des blocks pour écrire un template. Pour rappel, un block c’est un moyen de délimiter un ’bout’ de template.

A quoi ca sert un block ? Très rapide rappel

Imaginons que vous faites un blog. Votre blog peut afficher soit un post, soit une liste de post, soit une catégorie, soit une liste de catégorie. Dans tout les cas, vous aurez des menus à droites et à gauches et même au dessus.
Vous allez peut-être décider de faire un template ‘base’ où vous allez définir les choses qui ne changeront jamais, ici les menus.
Ensuite il faut trouver une façon simple de pouvoir soit afficher un post, soit une catégorie, etc etc ..

Rien de plus simple. Dans la base vous définissez un block content par exemple :

{% block content %}
{% endblock %}

Maintenant dans votre template qui s’occupe d’afficher les posts, il suffira de dire que vous étendez base puis de redéfinir le block content et op, vous aurez à la fois tout vos menus définis dans base mais aussi votre nouveau content.

{% extends "base.html" %}

{% block content %}
     {{post}}
{% endblock %}

Bien entendu, on est pas obligé de redéfinir tout les blocks de template qu’on étends. Si on ne redéfinit pas un block , le contenu du block parent sera utilisé. (Par exemple, si on reprend l’idée du blog, ce n’est pas seulement un block content qu’il faut définir, mais aussi un block pour chacun de nos menus. Ces block ne seront pas redéfinis dans le template post, c’est donc ceux de base qui seront utilisés)

des blocks dans des blocks.

Jusqu’à présent, je n’ai fait que faire un très rapide rappel de ce que c’était qu’un block en django. (Pour ceux qui veulent en savoir plus, la doc de django est là pour ça).

La petite astuce que je voulais mettre en lumière dans ce billet arrive maintenant. En fait c’est tout simple, c’est qu’on peut parfaitement imbriquer des blocks dans d’autre.

Ceci :

{% block content %}

    {% block content_intra_content %}

    {% endblock %}

{% endblock %}

Fonctionne parfaitement. A quoi cela pourrait servir ? Pourquoi ne pas faire deux blocks l’un en dessous de l’autre ?

Pour la première question, je me suis creusé la tête pour trouver un exemple. Je crois en avoir trouvé un. Imaginons qu’on doit afficher différentes données, toute de la même manière. Mais que par contre , en fonction des données en question , on a un menu ‘Actions possibles’ différents.

Pour reprendre mon exemple de blog, cela serait afficher la liste des catégories ou la listes des posts.

On pourrait donc décider de faire les choses ainsi  dans le template liste :

{% extends "base.html" %}

    {% block content %}

    {% block actions  %}

{% endblock %}

    {% block content_intra_content %}
         Ici on affiche des trucs ...
    {% endblock %}
{% endblock %}

puis dans le template liste_categorie :

{% extends "liste.html" %}

    {% block actions  %}
         {{categorie_actions}}
    {% endblock %}

Je ne suis pas sur que ce soit le meilleur exemple, ni même qu’au final, l’imbrication des blocks aient une quelconque utilité, mais comme en testant, je me suis rendu compte que c’était possible, je me suis dit que j’allais en parler (Et comme ça si des gens ont un avis sur l’utilité de cette pratique, je les aurais en commentaire)

Deux derniers petits trucs

Le tags {{ block.super }} qui permet dans un block fils de récupérer le contenu d’un block père pour l’afficher. A utiliser quand on ne veut pas redéfinir un block mais simplement l’enrichir.
Il est possible de remettre le nom du block dans le tags de fin de block comme ceci :

{% extends "base.html" %}

{% block content %}

{% endblock content  %}

Ca ne sert à rien, à part à rendre plus clair les choses.

L’algèbre du Q (et du queryset)

Oui, je sais, mon titre de billet n’est pas des plus fin.. Tans pis, c’est la faute au surmenage.

J’avais déjà parlé des objets Q dans un précédent billet. Pour mémoire les objets Q sont des objets django qui permettent de faire de filtrer des requêtes BD d’une façon plus poussée qu’en simplement chainant des appels à filter.

L’algèbre des Q

Les opérateurs ET (&) et OU ( | ) fonctionne sur les objects Q. On peut les chainer, en faire des expressions complexes en parenthésant sans aucun problème.

L’algèbre des queryset

Les queryset sont des objets itérable qui sont renvoyés, par, entre autre, la fonction filter et qui stockent le résultat d’une requête BD. On s’en sert aussi pour remplir les différents composants ‘à choix’ d’un formulaire (selectlist,etc… ).

On ne peut pas concaténer deux queryset comme on pourrait le faire avec deux listes avec par exemple L1 + L2. Mais les queryset supporte les opérations logique. On peut donc là aussi faire des OU (ce qui revient à les concaténer) et des ET pour trouver l’intersection entre deux queryset.

Et c’est, plus que bien utile.

Django Extensions, le couteau suisse du djangonaute.

Une nouvelle catégorie apparaît (oui je sais, encore une alors que certaines restent désespérément vide, mais grâce à la magie de wordpress, vous ne le savez pas, vu que les catégories vides n’apparaissent pas… ), la Django App du mois. Tout est dit dans le nom, tout les mois, en fin de mois, je posterais un petit billet sur une django app que j’aurais testé pendant le mois. Enfin, ça c’est le principe, est ce que je vais tout les mois avoir le temps de chercher/choisir/tester une django app.. Ça, rien n’est moins sur. (d’ailleurs j’en profite, si vous avez des idées de django app, les commentaires sont là pour ça).

Pour ce premier numéro, la django App qui a la chance d’être la django App d’août est Django Extensions. (tiens, je viens d’avoir une idée, un calendrier des DjangoApp, que les djangonautes, ou les routier, pourraient accrocher dans leur bureau ou leur camion).

1- A quoi elle sert ?

Django Extensions est une application d’aide au développement. Elle rajoute plein de commande au manage.py, commandes tellement indispensable qu’on se demande comment l’on avait pu faire sans.

Elle rajoute aussi quelques Database Model Fiels et  Database Model. Et comme si cela ne suffisait pas on gagne aussi, pour le même prix, une extension pour la gestion des ForeignKey du coté admin.

2- Et plus en détail ?

2.1 Les commandes en plus

Je vais me limiter à décrire quelqu’une des commandes que vous pourrez utiliser avec Django Extensions, celles que moi, j’utilise le plus souvent.

  • generate_secret_key

elle permet de générer une secret key pour son projet. Ca a l’air tout con et inutile, mais en fait non. Quand on utilise un gestionnaire de source pour déployer rapido son projet et que donc on ne passe pas par la commande de création de projet, et ben en fait c’est super utile.

  • create_app

rien de plus que la commande de base sauf que l’on peut donner en plus un répertoire de template à utiliser

  • reset_db

qui n’a pas eu besoin de reset 42 fois par jour sa bd ? Et passer soit par le client ligne de commande soit par les interface web d’admin, ça devient rapidement très chiant. Pour tout ces djangonautes là (dont je fais parti) reset_db c’est le paradis.

  • runscript

lance un script dans l’environnement django.

  • runserver_plus

l’une des (si ce n’est pas la) commandes la plus utile de toute l’extension. Elle nécessite d’avoir Werkzeug installé (mais un petit easy_install et c’est bon). Et elle permet ensuite de lancer le serveur de dev avec le debugguer de Werkzeug. Et là, c’est le pied. A chaque exception reçu, on se retrouve avec une vrai interface de debugger dans notre page web. On peut ouvrir des consoles interractive un peu partout (à tout les pas d’appel de fonction), on peut voir l’état courant des variables, le code de chaque fonctions tracées ). C’est juste ultime.

  • shell_plus

celle là aussi est une commande indispensable. Elle vous permet de lancer un shell qui a déjà importé tout vos models. Lorsqu’on utilise comme moi, assez souvent le shell pour faire quelques petits tests, vérifications, on se rend vite compte du gain de temps.

  • dumpscript

qui permet de générer un script python à partir des données contenu dans une base de donnée à un instant t. dumpscrit fonctionne pour toute une app ou juste un model d’app.

2.2 Le système de job

Django Extensions rajoute un mécanisme complet de job. Un job est une classe python qui dérive de BaseJob et qui implémente la fonction execute (self).

Les jobs se définissent par app django. Pour mettre en place le système de jobs pour une app, il suffira d’utiliser la commande create_jobs en lui donnant le nom de l’app en question. Django Extensions créera alors l’architecture de répertoire qui va bien.

Une fois que l’on a créé ses jobs, on peut les configurer pour qu’ils soient executés toutes les heures, les jours, les semaines, les mois. On peut aussi demander l’exécution d’un ou de plusieurs jobs en commande manage.py.

3- Comment on l’installe, où on le trouve ?

Django extensions étant hosté par google code, il suffit d’aller sur son espace google code se trouvant là http://code.google.com/p/django-command-extensions/

Pour l’installation deux possibilités :

  • télécharger la derniere versions sur le site web puis faire un simple python setup.py install
  • lancer un easy_sintall

ensuite, il vous suffira, pour chaque projet dans lequel vous voulez l’utiliser, d’ajouter django_extensions dans votre INSTALLED_APPS .

Et c’est tout.

4- Et la doc ?

Vous en trouverez sur le google code. Plutôt complète et claire. Il y a même un lien vers un screencast.

5- En conclusion

Une application à utiliser, sans aucune modération et qui fait vraiment gagner énormément de temps.

Xmpp en python, petit tour des possibilités

Pour ce premier post parlant d’XMPP, je ne vais pas faire trop compliqué, je vais me contenter de faire un petit tour des possibilités qui s’offre au gentil et innocent développeur python qui, ayant découvert le monde merveilleux d’XMPP se décide à utiliser ce joli protocole dans un de ces programmes python.

Il faut dire, que lorsque j’ai commencé à m’intéresser à ce sujet, il y a un peu plus d’un an, j’ai été surpris par le peu de librairies maintenues et proposant un peu plus que la simple paire réception/envoi de message. Aujourd’hui, la situation n’a pas vraiment changé. C’est, je trouve, assez étrange, surtout que cette situation ne se retrouve pas dans d’autre langages qui ont pléthore de librairie (un seul exemple, en Java).

1- Les mortes, ou presque.

Parmi les librairies zombies, je vais en citer deux Zymb  ou jabber.py

Il semble ne plus avoir eu un seul mouvement sur leur deux sites respectifs depuis 2007 ou 2003. La doc est quasiment inexistante, les exemples de même. A ne surtout pas choisir donc, si vous voulez commencer à bidouiller avec XMPP.

2- La  librairie sans code

Sleekxmpp est une petite librairie hébergé sur google code. Je n’ai pas l’impression qu’elle bouge beaucoup au niveau du code, même si des bugs ont été commentés très récemment. Mais, il y a comme un problème. Impossible de récupérer le code source de la dite lib, le svn est vide.

3- La plus complète

Celle qui est, sans aucun doute, la plus complète, celle la version modifié de xmpppy qui est utilisée par gajim. Elle gère énormément de XEP, son développent est continue, le rêve quoi. Sauf que.. j’ai essayé de l’utiliser et le faire sans devoir utiliser tout le code de gajim, c’est un peu (voir beaucoup) mission impossible. Sans compter qu’elle existe en de multiple version (quand je l’ai testé, le support du BOSH était dans une version bien spécifique de la lib, une des branches SVN, je ne sais pas si c’est toujours le cas).

4- Les autres

Xmpppy en version originale ou pyxmp. Elles gèrent un certain nombre de XEP, pas une panacée mais un peu plus que le simple envoi/réception de message. La doc a au moins le mérite d’exister. Une doc API avec même quelques petits exemple de code. J’ai un peu utilisé Xmpppy et elle est pas mal, surtout quand on veut utiliser une librairie légère (sans être ridicule) dans un prog où le XMPP n’est pas central mais une partie, au milieu des autres.

5- Celle que j’utilise.

La librairie que j’utilise actuellement est en fait, au final, presque celle avec laquelle j’ai commencé à faire joujou avec XMPP en python. J’ai commencé en utilisant Twisted words qui est la partie consacré aux Instants Messaging (et IRC) dans Twisted. Autant dire que c’est le parent pauvre de Twisted, peu de doc, peu d’exemple (mais relativement, par rapport aux autres lib, beaucoup), aucune gestion de XEP. Le concept de twisted words xmpp était simple :
Vous avez la puissance de twisted, on vous fournit un moyen de vous connecter et de brancher des callback sur des cheminx XPATH, à vous de faire le reste. D’une simplicité magnifique.

Sauf que, même si le concept est élégant, avoir quelque XEP de gérer, out of the box, c’est un peu mieux, quand on veut juste utiliser le XMPP et pas devenir développeur de lib XMPP.

C’est pour cela que j’utilise Wokkel, une surcouche à Twisted words qui gèrent quelques XEP (dont pubsub). J’ai ainsi quelques XEP (même si je pourrais en avoir plus en essayant d’utiliser la lib de gajim) et je bénéficie de toute la puissance de Twisted.

Une particularité de Twisted (et wokkel) c’est que ce sont des librairies qui sont prévues pour développer des clients ou des serveurs. Certaines fonctionnalités sont donc gérer pour les deux cotés, que pour le coté serveur ou que pour le coté client.

Une autre particularité, qui peut être ennuyeuse, c’est que twisted se fonde sur l’utilisation de ‘reactor’ et qu’il peut parfois être un peu difficile de concilier la façon de fonctionner de twisted avec celle de l’application dans laquelle on veut l’intégrer.

Petits tips concernant django.db.models.Q : le Q identité.

Il peut arriver que l’on doive ‘calculer’ un critère de filtrage Q en combinant plusieurs Q dont les conditions seraient saisis par l’utilisateur. On se retrouve à faire des choses du style

for one_q in q_list :
    full_q &= one_q

La question est de savoir comment initialiser full_q avant de commencer la boucle. La réponse est toute simple, il existe un filtre Q identité, qui ne trie donc rien, c’est tout simplement Q ()

utiliser un package python pour ses models

Il devient rapidement assez ennuyeux de n’avoir qu’un seul fichier Models.py pour y ranger tout les models de sa petite application django en cours de dev. On réfléchit alors quelques secondes et là, miracle (Euréka même), une idée jaillit.

Pourquoi ne pas utiliser un package. Aussitôt dit, aussitôt fait. Un petit repertoire Models, tout plein de fichier .py à l’intérieur pour nos models. Un splendide __init__.py qui importe les models que l’on veut que le syncdb trouve en parcourant automatiquement nos apps et le tour est jouer.

Oui … mais en fait Non.

Parce que là, Oh Misère, Oh désespoir, le vilain syncdb ne trouve aucun de nos modules. Et c’est normal. Il manque quelque chose, un truc pas du tout documenté dans la doc (il y a d’ailleurs un ticket à propos de ce manque de documentation).

Il faut indiquer, dans chaque classe modèle, à traver la classe Meta, à quelle application appartient notre models. Par exemple pour une classe Post appartenant à l’app blog_app, ça donnerait :

class Post ( models.Model ):
    …...

    class Meta:
        app_label = 'blog_app'

Et voilà, comme cela, ça fonctionne. Facile n’est ce pas ?

Enfin, quand on le sait.

Multi settings avec Django.

Cette petite astuce n’est pas un scoop, bien au contraire. Vous avez pu la lire des dizaines de fois, sur des dizaines de site, présenté de plein de façon différente. Moi c’est @davidbgk qui m’en a parlé lorsque je me m’interrogeais sur comment faire cela proprement.

Mais d’un autre coté, il faut bien commencé par un premier post et ça me permet d’écrire un premier post Django. (et c’est dimanche en plus, faut pas trop être exigeant).

Donc un premier post, pour résoudre un problème tout simple à savoir faire en sorte d’avoir X versions de configurations différentes de django, une version par défaut (qui peut être celle de prod) et une version pour chaque développeurs, plus celles pour les environnement de tests, etc etc…

Ma version de cette solution est simple.

A la fin du settings.py , je rajoute ces quelques lignes , X fois, pour chacun des environnements :

try:
    from local_settings_jmad import *
except ImportError:
    pass

Il suffit ensuite d’avoir les bons fichiers de local_settings_NOM.py en ignore dans son contrôleur de version de source et ça roule.