Magéosie
Il y a quelques temps, je suis tombé (grâce à No[ je vous conseille d’ailleurs d’aller lire les règles de son jeu, qui a finit troisième du concours] ) sur un concours lancé par le Scriiipt. Un mois pour écrire un jeu de rôle de 250 mots maximum. Bien entendu je n’ai pas pu résister. Et je me suis lancé, pour au final, quelques jours avant la fin du concours, commettre Magéosie.
En temps que joueur, je suis un accro à deux types de classes, les bardes et tout ce qui ressemblent à un lanceur de sort. (mages, sorciers, enchanteurs, etc … ). Et quand je joue un lanceur de sort, je suis toujours ‘sur ma faim’, en ce qui concerne le lancement en lui même des sorts.
Dire, ‘je lance une boule de feu’ n’est pas très immersif. Pourtant bien souvent, cela se limite à cela. Du coup quand je passe de l’autre coté de la barre, du coté, créateur de jeu, j’essaie de changer cette partie là. Dans le Simon Système, je suis parti sur des sorts qui se construisent comme des phrases, en assemblant des mots. Pour lancer une boule de feu il faut donc prononcer la phrase magique « Feu + Feu + Cible + Lance ».
Pour le concours du scriipt, j’ai tout de suite eu une première ‘idée’, je voulais d’abord qu’il y est des pandas. Parce que j’ai tout de suite pensé aux illustrations qu’avait fait David Revoy, en aout 2014 pour Péril en Daiza. Même si au final, je n’ai pas utilisé d’illustrations de David, l’idée de mettre des pandas quelques part est resté.
En réfléchissant un peu plus, je suis retombé sur ma vieille marotte, rendre un peu plus immersif le lancement de sort. Et j’ai donc imaginé la règle de base de Magéosie, les sorts sont des poèmes que les lanceurs de sort doivent composer. Le plus dur fut ensuite d’arriver à tenir dans les 250 mots. [et là encore merci No qui m’a donné de très bons conseils pour couper dans mes phrases et faire tout tenir dans la contrainte du concours]. Au final cela donne Magéosie, J’ai ajouté un système de régles hors magie minimal, un background (bien moins fourni que prévu mais bon 250 mots …) et j’ai trouvé le poème parfait pour illustrer les choses (Art Poétique de Verlaine).
Au final, ce fut une participation intéressante mais ça m’a définitivement convaincu que je ne suis vraiment pas fait pour les contraintes en nombre de mots maximum. Surtout pour la mise en place d’un système de jeu de rôle.
Dépucés.
J’avais quasiment (enfin plutôt complément) oublié que j’avais participé à un concours du même style début 2014 et que pour le coup j’avais pondu Dépucés.
Un univers très différent de Magéosie.
Là on part en 2642, dans une société qui repose entièrement sur la puce greffée dans le cou de chaque personne vivante. Une puce qui sert à identifier sans erreurs les gens, mais aussi à ouvrir sa porte, prendre le métro, payer son pain. Une puce qui sert à tout. Et qui est sensé être inviolable.
Le jeu est pensé pour deux (un mj, un joueur) et le système est un système sans dés (on utilise des paquets de 32 cartes).
Chaque début de partie commence avec la même situation. Le PJ se réveille avec un énorme mal à la tête et .. sans puce. A lui de survivre.
J’ai clairement imaginé le système comme un jeu de survie où au final on va forcément perdre et mourir. On ne joue donc que pour retarder le plus possible cette échéance aussi funeste que certaine.
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