“Mon prochain rdv est en retard de 5 minutes, j’ai plus qu’à attendre, la pause de midi est dans 10 minutes, il faut que j’appelle dans 20 minutes, réunion dans 2 minutes…”
Qui n’entend pas une phrase de ce genre au moins une fois par jour ? Et la plupart du temps, à ce moment là, on se dit “en 5 minutes, je ne peux rien faire” ou“10 minutes, si peu, ça ne vaut pas le coup que je commence à coder ce ticket, j’aurais à peine le temps de commencer”. Et résultat, on se retrouve à attendre, les yeux dans le vague à chercher ce qu’on pourrait faire pendant ces quelques minutes ou pire à attendre que le temps passe.
Alors niveau sérépendité, c’est excellent. On ne sait jamais, on risque de tomber sur un truc super utile. Mais niveau productivité, c’est loin d’être ça. Et puis c’est un appel à la procrastination ou je m’y connais pas.
Je dois d’ailleurs avouer que bien souvent, je suis dans ce cas là, et au bout des 5 ou 10 minutes, je me rends compte que j’ai passé ce temps à… rien.
Pour essayer de contrer cela, j’ai mis en place une tactique simple. J’ai une liste de tâches courtes à faire. Des tâches qui naissent alors que j’en fais une autre plus longue et que je ne fais pas tout de suite pour ne pas interrompre ce que je fais. Ça peut être écrire un mail à quelqu’un, rédiger la partie description d’un ticket, classer un répertoire de mon PC. J’ai du coup toujours une liste de tâches courtes, qui se vide aussi vite qu’elle se remplit.
Dès que j’ai un trou de quelques minutes, hop, j’en profite, je sors ma todolist et je fais 1 ou 2 ou 3 tâches. Pour que ça soit intéressant, il faut toutefois que la manière de noter une tâche de ce type soit super rapide. Tout comme celle de la noter comme faite. Pour ces tâches là, j’utilise gToDoList, l’outil de gestion de tâches de Gnome. Un clic sur le bouton ajouter, un titre, une description (non obligatoire) et un clic sur le bouton de validation. Pour la signaler comme faite, un simple clic sur une case à cocher. Et il est configuré pour se lancer au démarrage, tout seul comme un grand.
5 Responses to “Mettre à profit les courtes durées”
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Moi j’utilise Remember The Milk. Le principe est le même et il existe un plasmoid (pour ceux qui sont sous KDE) et on peut même le lier à un agenda Google 😉
je savais pas qu’il y avait un petit client lourd pour remember the milk, il faudra que je le teste pour voir qui de gtodolist ou R the milk peut être le mieux.
je suis en train de tester Remember the milk. C’est devenu bien sympa depuis mon dernier test, il y a très très longtemps …
Des listes, des tags, des reminders, une API cools pour dev autour..
Je pense que je vais migrer à l’utilisation de R the milk. Merci Tristan :).
Tient marrant, même technique !
A part (pardon amis arbres) que je garde toujours un papier à côté et que mon écran et truffé de vrais post-it :p
les vrais post-it j’en ai partout.
Sur mon écran, sur mon mur à coté de mon PC, sur ma lampe de bureau, sur mon bureau lui même, dans mes poches…
C’est limite maladif 🙂