Oct 272010
 

Alors je vous préviens tout de suite, ce film est un nanard, une belle bouse qui n’a comme intérêt que de faire rire. Et comme la chose amusante avec les nanards c’est de les raconter, ce billet sera donc un nid à spoiler. Si vous aviez l’inimaginable projet de voir ce film, arrêtez vous tout de suite de lire.  (Et si vous continuez, tant pis pour vous, je vous aurais prévenu).

Les sables du temps donc. En fait, ce film a une qualité. Faire passer 2h06 lorsque vous êtes en pleine insomnie. C’est parfait pour cette tranche horaire inutile, entre 3 et 5h du matin. C’est d’ailleurs à peu près à ce moment là que j’ai eu le plaisir de le voir.

On est donc dans un Disney. Ce qui en soit n’est pas forcément un défaut. Je n’ai rien contre les films Disney. Au contraire même. Certains Disney sont parmi mes films fétiches (comme TRON par exemple).

Mais là… J’avoue qu’avoir l’impression de voir un cosplay amateur d’Aladin, ça n’aide pas.  Enfin, je m’échauffe et je vous livre des bouts de conclusion avant d’avoir réellement écrit mon billet.

Donc, commençons par le commencement.

Il était une fois …  (tiens même celui là de Disney, il est mieux, pour vous dire…) Il était une fois un royaume gouverné par un roi et son frère. Enfin le frère est plus conseillé du roi, un pas en arrière, mais c’est presque pareil. Forcément, comme on est dans une histoire et que le film s’appelle Prince of Persia, on est en Perse.

Donc un beau jour, le roi de perse vagabonde en ville, à dos d’éléphant. Et il croise le chemin d’un voleur de pomme, acrobate et un peu robin des bois sur les bords. Le roi décide alors (mais pourquoi?) d’adopter ce jeune voyou et d’en faire son troisième fils. Histoire d’avoir une famille complète nous explique la voix off. Bon, je n’ai pas encore compris le truc de la famille complète, à part peut-être pour avoir la carte famille nombreuse ? Sinon non, je vois pas…

Enfin bon, le vaurien devient prince. Et 20 ans passe. On se retrouve devant le siège d’une ville sainte. Le roi n’est pas là, il a piscine (enfin presque il est parti méditer et prier .. mouais … je suis sur qu’il écume les salons de massage moi le vieux grigou .. enfin). Il y a donc les trois fils ainsi que l’oncle. L’ainé n’est pas sur de vouloir, attaquer. C’est une ville sainte qui a toujours eu de bonne relation, etc etc … Mais l’oncle a envoyé un espion qui a rapporté que la ville forgeait des armes pour attaquer la Perse (est ce qu’elles sont de destructions massives les armes ?? l’espion ne le dira pas). L’ainée convaincu, ordonne donc l’attaque.

S’ensuit un épisode ridicule d’acrobatie et de combat pseudo ninja grâce auquel le jeune prince toujours aussi acrobate permet la conquête de la ville super vite et presque sans perte. Et c’est là qu’intervient la princesse. Parce qu’il y a forcément une princesse. Princesse qui bien entendu est aussi la grande prêtresse de la religion du coin et qui garde précieusement une relique sacrée.

Alors là, Disney a voulu faire différent. Pour prouver que bon, Disney c’était pas les contes de mamies avec les princesses toutes gentilles. Donc ils ont mis une princesse chiante. Casse couille au possible. Qui s’est pas faire grand chose d’autre qu’être chiante, mais qui le fait bien. On aura compris que les princesses c’est pas des potiches qui suivent les héros en roucoulant. Non. Maintenant, grâce à Disney on sait aussi qu’elles savent super bien faire chier leur monde. Merci monsieur Disney.

Enfin bon, passons.

Donc tout le monde est très content. Sauf le roi qui revient en hurlant. Parce qu’il voulait pas qu’on attaque la cité lui. Et qu’en plus les armes, personne ne les trouve (Mais dit moi monsieur Disney, tu aurais pas pris un certain George W comme consultant scénaristique ? )

Donc il râle. Mais comme il y a une grande fête il râle un peu moins. Et pour que tout rentre dans l’ordre, il a une super idée. Marier le prince à la princesse.

Et comme c’est la fête, on doit lui offrir des cadeaux au roi. Le jeune prince est bien embêté, parce qu’il a rien prévu. Mais son frère ainé heureusement lui sauve la mise en lui donnant une espèce de cape brodée.

Le roi a donc un cadeau de son jeune fils. Sauf que … la cape est empoisonnée. Et elle brule à mort le Roi.

Tout le monde pense que c’est le jeune prince qui a fait le coup. Il est donc obligé de s’enfuir et embarque la princesse et une jolie dague.

La jolie dague, qui d’ailleurs à un gros rubis rouge sur le haut de la garde qui ressemble pas du tout à un bouton, est bien entendu magique. Et c’est bien entendu la relique que devait protéger la princesse.

C’est à partir de ce moment que cela devient grand guignolesque. Le héros va d’abord croire que ses ses frères les meurtriers et tenter de les démasquer. Sauf que manque de bol, c’est pas eux. Et que manque de bol bis, notre crétin de prince va demander de l’aide à son oncle, qui est en fait, le grand méchant.

Grand méchant qui enverra contre eux des supers ninjas assassins super méchants et tout bizarre, déformés de partout et qui parlent aux serpents (si c’est pas une preuve qu’ils sont méchants ça ..)

Dans leur fuite, ils croiseront l’élément comique du film, un escroc, organisateur de course d’autruche faux méchant au grand cœur (c’est un peu le pendant humain du perroquet d’aladin, au niveau de l’élément comique). Et bien entendu le héros se rendra compte que sa dague de pacotille, elle a un super pouvoir, quand on appuie sur le bouton, on remonte dans le temps de quelques dizaines de secondes.

La dague sera d’ailleurs le prétexte pour le second effet comique. A savoir une espèce de benny hillerie entre la princesse qui essaie de se faire la malle avec la dague et le prince qui finit toujours par la rattraper.

Mais revenons à l’histoire. Le prince a découvert le pouvoir de la dague, il a aussi découvert qui était le vrai méchant. Il doit convaincre ses frères. Pour le premier, manque de pot, il se fait tuer par les vilains ninjas juste après avoir été convaincu. Et en voulant convaincre l’autre, le héros perd la dague.

Le méchant est bien prêt de gagner. De gagner quoi d’ailleurs ? Le héros l’apprend alors. En plantant la dague dans une colonne de cristal qui se trouve dans le sous sol de la ville du début, il pourra revenir dans le temps, aussi loin qu’il le voudra. L’oncle a pour projet de revenir au temps de son enfance. En effet, lorsque lui et le roi était enfant, l’oncle (qui est maintenant un méchant) a sauver son frère (qui deviendra roi) des griffes d’un tigre. L’oncle veut donc remonter le temps pour empêcher son lui jeune de sauver son frère. (vous suivez?) En effet, si le frère se fait gober par le tigre, l’oncle sera donc fils unique et deviendra roi.

Au final, cela se terminera dans un face à face, forcément dantesque entre l’oncle et le héros. Après moult rebondissement, c’est le héros qui plante la dague dans la colonne et qui remonte le temps.

Il arrive juste après la prise de la ville. Il décide donc de faire éclater la vérité devant tous. Ce qu’il fait, en faisant un émouvant discours. Personne ne le croit, forcément, mais l’oncle décide quand même, bêtement, d’essayer de le tuer. Toujours devant tous. Il est donc, forcément démasqué.

Et comme les gentils qui sont morts dans le futur ne sont pas encore mort, tout est bien qui finit bien.

Enfin …

Pas tout à fait. Parce que tout le monde le sait, les contraires s’attirent. Et toutes ses péripéties partagées entre la princesse et le héros ont fait que bon, ils iraient bien faire la bête à deux dos dans les royales bottes de foin du palais.

MAIS !!! parce qu’il y a un mais. On est de nouveau dans le passé. La princesse ne connait pas le prince.

Et comme il n’y aura pas de péripéties partagées, vu que le méchant est mort, il n’y aura pas de galipette … Le héros va-t-il resté malheureux ? Le pantalon tendu ?

Ça serait là ne pas connaître monsieur Disney. Qui a trouvé un truc

Le héros est revenu dans le passé, grâce à la dague magique. Il la donc encore. Logique. Il peut donc la rendre à la princesse.

Qui étonné ne comprend pas comment ce gougnafier peut posséder sa relique. Mais c’est une princesse intelligente, on a pu le voir tout le long du film, quand elle a fait non stop sa chieuse.

Elle réfléchit donc. Et comprend que si le héros a la dague, c’est parce qu’il revient du futur, et qu’ils ont donc forcément du vivre plein d’aventure. Et op, elle tombe instantanément follement amoureuse.

Et op un bel échange de salive pour finir le film en beauté.

Que dire de plus … Que si vous pensez que vous serez fan d’un cosplay aladin avec une dague à la place du génie, une princesse super chieuse à la place d’une princesse et un escroc à la petite semaine à la place d’un perroquet, alors foncez

et sinon ?

Ben, ça peut toujours occuper 2h d’insomnie.

TC 2000

 Les Nanards  Comments Off on TC 2000
Aug 132010
 

Allez op, cherchant à offrir un peu de légèreté et de fraicheur à mon blog en ce beau vendredi 13, je me suis dit que parler d’un film, si possible ringard, serait une excellente idée. Aussitôt dit, Aussitôt fait et donc voici la critique de TC 2000, un film avec des vrais …. dedans.

J’ai eu l’occasion de tomber sur ce magnifique nanard de 1993 il y a peu. C’est comment dire, un sous NewYork 1997 ou Los Angeles 2001.

L’histoire est très classique. A la suite de multiple catastrophe écologique du à la pollution, la surface de la Terre est devenue quasiment inhabitable. Les riches ont donc fait ce que font tout les riches, ils se sont réfugiés dans des complexes souterrains ‘tout confort’ laissant, comme toujours, la surface aux pauvres qui eux font ce que font tout les pauvres, tentés de survivre, se battre entre eux et tenter d’entrer dans les repaires de ces salauds de riches.

Dans cet univers impitoyable, les trackers sont ceux qui protègent les gentils (les riches quoi) des méchants. Méchants qui d’ailleurs sont en plus dotés d’un goût des plus … ridicules. (comme par exemple le gang des Picassos qui se croient obligé d’arborer des maquillages à la Kiss du dimanche). Bon quand vous aurez vu l’accoutrement des gentils, vous me direz que cette propension au mauvais goût est partagée …

Mais revenons aux trackers. Parce que les deux héros du films, Jason et Zoey sont des trackers. Leur métier n’est déjà pas facile, mais quand en plus, il y a un traitre très haut placé dans la hiérarchie souterraine, ça devient carrément mortel… Mais ‘heureusement’ pour Zoey, il y a une espèce de scientifique geek ridiculous dans les labos souterrains. Et elle sera ressuscité en TC 2000, (Tracker Cybernétique, faut suivre) destiné à défendre et protéger les refuges souterrains. Et puis c’est surtout l’occasion pour les  préposés aux fringues du film de sortir leur assortiment de costume cuir/clous moulant parce que forcément un cyborg policier féminin doit forcément être accoutrer comme une dominatrice de bas étage.

Notre TC 2000 devrait donc, logiquement, aider les trackers humains a mettre une fessée aux vilains méchants pauvres de la surface. Sauf que.. sauf que le vilain traitre à d’autres plans….

Mais je ne vous en dirais pas plus, je ne voudrais pas déflorer un peu plus le scénario recherché de ce splendide film.

Juste deux dernières petites précisions :
Les décors d’usine désaffectées sont fascinant de carton-patismes.
Il semblerait que la pollution en plus de détruire la surface est détruite presque toutes les armes à feu. Il ne reste donc plus qu’une seule façon de terrasser les ennemis, la baston. Et des bastons, il y en a souvent, toutes les cinq minutes, et pour n’importe quel prétexte y compris le fameux prétexte ‘il n’y a pas de prétexte c’est comme ça’.

Bon allez, je vous ai tellement donné envie de le voir ce film, que je vous met le trailer.

Allez op, cherchant à offrir un peu de légèreté et de fraicheur à mon blog en ce beau vendredi 13, je me suis dit que parler d’un film, si possible ringard, serait une excellente idée. Aussitôt dit, Aussitôt fait et donc voici la critique de TC 2000, un film avec des vrais …. dedans.

J’ai eu l’occasion de tomber sur ce magnifique nanard de 1993 il y a peu. C’est comment dire, un sous NewYork 1997 ou Los Angeles 2001.

L’histoire est très classique. A la suite de multiple catastrophe écologique du à la pollution, la surface de la Terre est devenue quasiment inhabitable. Les riches ont donc fait ce que font tout les riches, ils se sont réfugiés dans des complexes souterrains ‘tout confort’ laissant, comme toujours, la surface aux pauvres qui eux font ce que font tout les pauvres, tentés de survivre, se battre entre eux et tenter d’entrer dans les repaires de ces salauds de riches.

Dans cet univers impitoyable, les trackers sont ceux qui protègent les gentils (les riches quoi) des méchants. Méchants qui d’ailleurs sont en plus dotés d’un goût des plus … ridicules. (comme par exemple le gang des Picassos qui se croient obligé d’arborer des maquillages à la Kiss du dimanche). Bon quand vous aurez vu l’accoutrement des gentils, vous me direz que cette propension au mauvais goût est partagée …

Mais revenons aux trackers. Parce que les deux héros du films, Jason et Zoey sont des trackers. Leur métier n’est déjà pas facile, mais quand en plus, il y a un traitre très haut placé dans la hiérarchie souterraine, ça devient carrément mortel… Mais ‘heureusement’ pour Zoey, il y a une espèce de scientifique geek ridiculous dans les labos souterrains. Et elle sera ressuscité en TC 2000, (Tracker Cybernétique, faut suivre) destiné à défendre et protéger les refuges souterrains. Et puis c’est surtout l’occasion pour les préposés aux fringues du film de sortir leur assortiment de costume cuir/clous moulant parce que forcément un cyborg policier féminin doit forcément être accoutrer comme une dominatrice de bas étage.

Notre TC 2000 devrait donc, logiquement, aider les trackers humains a mettre une fessée aux vilains méchants pauvres de la surface. Sauf que.. sauf que le vilain traitre à d’autres plans….

Mais je ne vous en dirais pas plus, je ne voudrais pas déflorer un peu plus le scénario recherché de ce splendide film.

Juste deux dernières petites précisions :

Les décors d’usine désaffectées sont fascinant de carton-patismes.

Il semblerait que la pollution en plus de détruire la surface est détruite presque toutes les armes à feu. Il ne reste donc plus qu’une seule façon de terrasser les ennemis, la baston. Et des bastons, il y en a souvent, toutes les cinq minutes, et pour n’importe quel prétexte y compris le fameux prétexte ‘il n’y a pas de prétexte c’est comme ça’.

Bon allez, je vous ai tellement donné envie de le voir ce film, que je vous met le trailer.